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Rupaul's Drag Race : des drags queens sur le petit écran


Rupaul's Drag Race : des drags queens sur le petit écran 

A l’aube de la final de l’émission américaine Rupaul's Drag Race All star 4 ainsi que le début de la 11e saison d’ici une semaine, retour sur un phénomène importé des Etats unis...


Depuis septembre 2018 les 10 saisons de l’émission est disponible sur netflix ainsi que spin off all star (les anciennes prétendantes rejouent pour gagner la couronne), les spectateurs connaisseur ou non peuvent découvrir ou redécouvrir le monde du transformisme ou drag en anglais.

Mais quel est le but de cette TV-réalité ? 

14 drag queens se battent pour être “élue” la meilleur transformistes à la manière des “beauty pageant” (concours de beauté), la seule différence elle doivent réaliser chaque semaine un défis afin de savoir si elles possèdent assez de charisme, d’originalité, d'audace et de talent pour devenir “the next drag superstar”.

Lancé en 2009 par la célèbre drag queen Américaine Rupaul, l’émission était dans un premier temps diffusé sur une chaîne câblé et était très peu connu du grand public. C’est à partir de la 3e saison que le programme de meilleur qualité du point vue production à intriguer un plus grand. De plus l’apparition et le développement des réseaux sociaux à créer un réel tremplin pour le tv-show.

Drags queens : icônes des temps modernes


Le programme permet d’offrir une plateforme aux drags queens pour exposer leurs art, leurs différents moyens d’expression via la mode, le lip-sync, le chant, l’humour… De plus elles peuvent partager leurs expériences, leurs difficultés et les épreuves qu’elle traversent au quotidien. 
Elles sont devenus des ambassadrices dans la lutte contre l’homophobie, le sexisme, le racisme. Pour beaucoup de drag queen, lorsqu'elle se transforme, elle se sentent invincibles, plus forte et souhaite à travers leurs art inciter les femmes, les hommes, les transgenres à assumer ceux qu’ils sont. 
Par exemple, Manila Luzon a voulu soutenir les femmes à assumer leurs corps, la production jugeant sa robe de mauvais goût elle a du proposé une autre tenue à proposer au jurés.

Manila se défend et présente sa robe sur instagram :
« J’avais vraiment hâte de porter cette robe car je pense qu’elle célèbre une expérience humaine parfaitement normale !
Beaucoup de jeunes femmes peuvent ressentir une pression de la société et être embarrassée par leurs règles.
C’est important d’apprendre aux jeunes femmes à comprendre leur corps, de les encourager à le célébrer et de remettre en question les gens qui leur disent le contraire.
Mon but avec ce look était de « normaliser » les menstruations en ayant l’air fabuleuse… même si j’avais mes règles ! »

Les drags queens s’inventent et se réinventent :


A l’époque shakespearienne, les hommes imitent, remplacent les femmes alors interdites aux théâtres. A partir des années 80 la mouvance des clubs kids influencent les transformistes, les formes corporelles, les tenues sont exagérées, ils poussent parfois la féminité à son paroxysme en inspirant de symbole iconique comme la poupée barbie (ex : Trixie Mattel) d'autre questionne la notion d’androgynie (ex : Milk, Adore Delano, Raja, ou bien la récente gagnante de l’émission Aquaria..)
Dans l'ordre : Les Club kids, Trixie Mattel, Kimchi, Lucy Stoole, Impkid, Aquaria, Milk 







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