Le festival breton Le Bout Du Monde fêtera sa 20ème édition les 2, 3 et 4 août 2019 à la prairie de Landaoudec sur la Presqu’île de Crozon, le point de rendez-vous habituel des festivaliers.
Les têtes d'affiche 2019
PROGRAMMATION 2019
Le vendredi 2 août : Ibrahim Maalouf, Angélique Kidjo et Kimberose. Le samedi 3 août : Robin Foster, Ziggy Marley, Jenny & the Mexicats, Winston Mcnuff & Fixi et Baloji. Le dimanche 4 août : La Rue Kétanou et Fatoumata Diawara.
Ces têtes d’affiche sont les premiers artistes dévoilés par Le Bout Du Monde, et feront vibrer les scènes de la prairie de Landaoudec. Venant du Liban, du Bénin, de France, de Jamaïque, d’Espagne, du Royaume-Unis, de Belgique, du Mali… tous ces chanteurs viennent des quatre coins du monde pour en mettre plein les yeux aux festivaliers.
MUSIQUE DU MONDE
En 2018, 60 000 festivaliers participaient au Bout Du Monde. Et pour beaucoup, les billets sont achetés avant même de connaître la programmation des artistes. Claire, festivalière en 2017 raconte :
« On vient surtout passer un bon moment entre potes. Beaucoup de noms d'artistes dans la programmation nous sont inconnus. Mais ce n'est pas plus mal, parce qu'on fait franchement de très belles découvertes chaque année ! »
S’il y a toujours autant de personnes au rendez-vous, c’est grâce à la bonne ambiance et à la variété des musiques : les artistes viennent de tous les pays. Au Bout Du Monde, c’est le monde entier qui chante.
De plus, l’endroit se situe tout près de la mer, au beau milieu de 60 km de côtes. Rien de tel pour se rafraîchir pendant l’été !
Depuis le 28 novembre 2017, à l’initiative de Mymy, une rédactrice du magazine féminin Madmoizelle, le groupe s’est lancé dans les podcasts sur YouTube. Tous les grands thèmes autour du genre masculin et de la masculinité se retrouvent dans un format audio d’une heure, appelé The Boys Club.
FAIRE PARLER LES HOMMES
Le concept est simple : inviter des hommes et parler masculinité avec eux. Les podcasts commencent toujours par la même question posée aux invités : « Ca veut dire quoi pour toi être un homme ? », et là, ça se complique.
Au fil des écoutes, on se rend bien compte qu’il est très dur pour les invités de définir un genre, et comment se définir à travers celui-ci. Le but des podcasts n’est alors pas d’apporter une réponse précise à la question mais de faire parler les hommes. De plus, mettre le doigt sur le fait qu’il n’existe pas qu’une seule définition, car chaque invité comme chaque homme, vit son genre et sa masculinité de manière unique. Les podcasts s’intéressent aussi à l’éducation qu’ils ont reçue, le rapport à leur corps, leur vie sentimentale et leur sexualité.
Miniature du podcast avec Gringe
Le rappeur Gringe a d’ailleurs répondu à cette fameuse question :
«Je suis tellement attaché à des valeurs humaines, qu’un homme pour moi, ça veut tout dire et son contraire.»
Miniature du podcast avec Ivan Bede
Le YouTubeur Ivan Bede a aussi essayé d’y répondre :
« Pour moi c’est être un humain avant tout […] je n’ai pas vraiment de définition parce que pour moi il y a tellement de variantes aux codes […] je ne sais pas vraiment comment bien le définir. »
CASSER LES CODES
Derrière cette initiative, il y a aussi la volonté de rompre les tabous et casser les codes sociétaux qui enferment les hommes. Entres autres : il faut être fort, il ne faut pas pleurer, il ne faut pas être vulnérable.
Et en effet, on peut comprendre qu’à travers les podcasts et les réponses des invités, que l’image de l’homme évolue : elle se rapporte de plus en plus à des valeurs humaines qu’à des valeurs de genre, et ça change tout. Cela permet de vivre non selon son genre mais selon son envie et sa personnalité.
Et casser les codes, c’est aussi permettre la liberté et la tolérance.
Conan le Barbare est un film plus complexe qu’il n’y paraît, n’en déplaisent à tous ses détracteurs qui souhaitent le limiter aux muscles et au cuir. À travers son apparence brute, le film nous emmène à travers un voyage philosophique ayant pour thème la liberté.
Conan, Création et genèse d’un mythe
Avant de parler du film, penchons nous sur le personnage de Conan.
À l’origine, Conan est un personnage de pulp créé par Robert Howard, auteur de différents personnages ayant marqué l’imaginaire avec notamment Solomon Kane et Kull. L'auteur américain né en 1906 aura un impact majeur sur un genre alors naissant : la fantaisie. Si le fait d’avoir été publié par Weird Tales, aux côtés de H.P. Lovecraft, lui donnera de la reconnaissance, c’est dans les années 60, soit près de 30 ans après sa mort, que ses histoires obtiennent un bond de popularité, grâce à une jeunesse toujours plus avide de contre-culture. La décennie suivante, une série de comics, se verra même publiée chez Marvel, narrant les histoires du Cimmérien. En outre, la popularité du Barbare provient des prestigieuses illustrations de Frazetta et de plusieurs publications dans Métal Hurlant.
Conan the Destroyer, de Frank Frazetta
Des nouvelles au film
John Milius se voit proposer de réaliser le film Conan le barbare, après plusieurs années de productions chaotiques. Il acceptera à condition de pouvoir retravailler le scénario de fond en combles, il en profite pour y insérer ses thèmes de prédilections : la violence et la société. C’est ainsi que le réalisateur proposera un scénario original avec certains éléments extraits directement des nouvelles du Cimmérien.
John Milius dirigeant Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Conan
Synopsis
Encore enfant, Conan assiste impuissant au massacre de ses parents par le cruel Thulsa Doom, et est réduit en esclavage. Enchaîné à la roue de douleur, il y acquiert une musculature peu commune qui lui permet, adulte, de gagner sa liberté comme lutteur. Désireux d'assouvir sa soif de vengeance, il part accompagné de deux voleurs, Subotai et Valeria, à la recherche de Thulsa Doom…
Un voyage philosophique
Le film s’ouvre sur une citation du philosophe Nietzsche “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”, posant ici le thème central de l'oeuvre : la force. Le long métrage reprend la citation au pied de la lettre, faisant progresser le héros principal en surmontant ses échecs jusqu’à atteindre le stade de surhomme.
Le surhomme selon Nietzsche, philosophe allemand du XXe siècle, est un individu parfaitement libre qui n’est plus entravé ni par la norme ni par la morale. Dégagé de tout contrôle, il se place donc au dessus de l’humanité. Dans son célèbre livre Ainsi parla Zarathoustra, Nietzsche explique les différentes étapes qu’un homme doit traverser afin de devenir libre. Toutes ces épreuves sont illustrées dans le film de John Milius.
“L’esprit robuste charge sur lui tous ces fardeaux pesants : tel le chameau qui sitôt chargé se hâte vers le désert, ainsi lui se hâte vers son désert.”
Cette étape se transcrit par le fait d’être servile et docile à des personnes via des “Tu dois”, sans se poser de questions. Étant esclave, Conan ne connaît que trop bien les ordres et la non prise de décisions. Travailler, tuer, se reproduire pour son maître, Conan fait tout cela sans se poser de questions, en apprenant et en se chargeant des valeurs d’autrui.
Cette réplique maintenant devenue culte pour son côté extrême, maintes fois détournées, nous indique au contraire que ce ne sont pas les valeurs de Conan mais celles que son maître lui a inculquées. Le barbare ne faisant que les réciter.
Mais la force de Conan ne cesse de croître, si bien que son maître en sera effrayé, le forçant à le libérer.
“Mais au fond du désert, le plus solitaire s’accomplit la seconde métamorphose : ici l’esprit devient lion, il veut conquérir la liberté et être maître de son propre désert.”
Conan, ivre, frappe un chameau
Conan s’est donc débarrassé du chameau philosophique en n’étant plus soumis à un maître. Il est désormais à la recherche du tueur de sa mère, le lion étant, avant tout, une force d’opposition.
“Il cherche ici son dernier maître : il veut à la fois être l’ennemi de ce maître, comme il est l’ennemi de son dernier dieu ; il veut lutter pour la victoire avec le grand dragon.”
Mais avant d’y parvenir, Conan doit se confronter à la société, cet aspect de la vie que le barbare n’avait jamais connu auparavant. Le mot Barbare prend ici tout son sens, ce dernier pouvant faire allusion à de multiples phénomènes : de l’étranger dans l’Antiquité, à une personne ignorante et violente dans la France des Lumières, un sens en ressort davantage que les autres. Le barbare peut être perçu comme un être positif, la barbarie peut être force régénératrice d’une société décadente de par son impulsion et de sa force brute non pervertie par la civilisation corrompue.
Ce conflit est d’ailleurs mis en exergue à travers la vengeance de Conan vis à vis de Thulsa Doom, Conan représentant la force brute du Barbare et le raffinement machiavélique du Civilisé. Se sentant trop à l’étroit entre les murs d’une cité, il ne doit sa liberté qu’à des grands espaces. Lieu où il est maître de son destin, pouvant même faire face à une armée entière.
C’est d'ailleurs dans ce vaste espace, en préparant son ultime combat que Conan rejettera Crôm, dieu hérité de la tradition de son peuple, faisant une nouvelle fois écho au surhomme de Nietzsche, indépendant de toute emprise religieuse et sociétale.
Une fois l’armée vaincue, Conan se retrouve devant Thulsa Doom, celui qui, en tuant sa mère et son peuple des années plus tôt, a fait de Conan le Barbare qu’il est devenu. Le Barbare décapite ainsi son créateur, face à tous ses fidèles. Plus qu’une personne, Thulsa Doom avait créé tout un culte autour de sa religion et de sa personne, Conan a tué un Dieu. Le déicide, sans aucune autre contrainte que sa volonté, est à la fois conquérant, roi, ermite.
Conan brandit la tête de Tbhulsa Doom devant ses fidèles
“Dieu est mort”
John Milius a ainsi réussi un tour de force majeure en réussissant à retranscrire via le parcours de Conan l’histoire d’un homme brisé par la civilisation qui cherche à regagner sa liberté.
Affiche du film Conan le Barbare (1982)
Alexandre Duc
Date de sortie : 1982
Réalisé par : John Milius
Photographie : Duke Callaghan
Avec : Arnold Schwarzenegger, James Earl Jones, Sandahl Bergman...
Un film documentaire puissant et sans complaisance sur la vie bouleversée et bouleversante d'Eric Clapton, l’un des guitaristes emblématiques du blues.
Peu séduit par l'idée d'une biographie effectuée après sa mort et sans son aval, il préfère commander son documentaire.
Lili Zanuck, son amie réalisatrice, raconte ...
"Les longues heures d’entretien que j’ai enregistré avec Eric se sont révélées extraordinaires. Même si nous étions amis depuis 25 ans, j’ai choisi de ne pas partir du principe que je le "connaissais". Nous nous sommes retrouvés à évoquer des choses dont nous n’avions jamais parlé, des choses qu’Eric avait oublié, ou auxquelles il n’avait pas forcément réfléchi".
Le film privilégie les archives personnelles, les documents audio, et quelques vidéos personnelles. Réalisatrice de renom avec "Le Règne du Feu", "Jugé Coupable" ou "Miss Daisy et son chauffeur", Lili Fini a raconté l’histoire du guitariste que l’on appelle "l’ovni ethnique, un corps blanc qui fait du blues". D’ailleurs, cette référence au blues et à ses origines y est bien représentée, rappelant que ce style est d’abord joué et créé par des afro-américains.
Le Blues dans le sang
Pour expliquer ses difficultés relationnelles avec les femmes comme son passé de junkie, le récit, chronologique et articulé autour de témoignages et de documents renvoyant la responsabilité à la mère. Clapton crut longtemps que celle-ci était sa sœur – de seize ans son aînée, elle l’a abandonné pour fonder une famille – alors qu’il était élevé par ses grands-parents. Il n’a jamais rencontré son père, un soldat canadien rentré au pays.
En cette fin des années 50, une émission de radio diffuse quelques notes de blues, genre musical pourtant peu plébiscité par la bonne société britannique d’après-guerre. Cette musique faite de rythme et d’harmonie , suite d'accords en 12 mesures, qui donne son nom à ce documentaire, deviendra vite sa raison d’être.
A dix-sept ans, il rejoint le groupe les Roosters puis, très vite, est approché par les Yarbirds, un groupe professionnel qu’il quitte pour se lancer dans une carrière alors que sort leur premier succès "For your love" qui revêt un aspect trop commercial à son goût. En juillet 66, il crée le groupe Cream avec Ginger Baker et Jack Brice.
Layla : un amour fou
L’émotion est à son comble quand Eric Clapton raconte sa passion pour Pattie Boyd, l’épouse de son ami George Harrison et l’inspiratrice du tube Layla : un amour fou, impossible, digne des grands mélodrames.
Le film n'occulte rien, notamment l'alcool et la drogue qui en ont fait une épave dans les années 1970. Sa descente aux enfers dure vingt ans. Au début des années 80, il entame une longue cure de désintoxication ponctuée de plusieurs rechutes.
"Tears in heaven"
En 1991, alors que le cours de sa vie semble s’harmoniser, il perd Connor, son fils âgé de quatre ans qui meurt en tombant d’un immeuble à New York.
C’est à travers la conception de l’album Unplugged et plus particulièrement du titre dédié à son fils Tears in heaven qu’il puise la force de continuer à vivre.
S’il demeure l’une des figures les plus iconiques de la musique (il est entré trois fois au Rock and Roll of fame et a reçu 18 Grammy Awards), aujourd’hui âgé de 73 ans, il vit paisiblement entre femme et enfants.
Son parcours de survie fait de ce documentaire un film rédempteur porteur d’un message universel.
Dans les salles depuis le 23 janvier, allez découvrir "Eric Clapton: 12 bars".
Ce nouveau concept de musée virtuel, a vu le jour en 2017 et proposera une dizaine d'expositions par an. Il collabore avec des spécialistes et des institutions pour créer des expositions uniques.
L'objectif premier de Universal Museum of Art, c'est la démocratisation de la culture par le biais du numérique:
Faciliter l'accès à l'art
Familiariser le public avec les musées
Faire rayonner les collections
Innover en concevant des expositions ludiques, en immersion dans une réalité virtuelle
Concept à découvrir sur le site internet: http://the-uma.org/fr/
Le concept part d'un constat ...
Seul 4% de la population mondiale a fréquenté un musée en 2008, alors qu'en France on atteint les 34% : accessibilité physique et financière.
91% des collections des plus grands musées du monde sont dans des réserves, inaccessibles au public par manque de place.
Les musées manquent de visibilité digitale : possibilité de développer l'audience et le public des musées en augmentant leur visibilité.
Les engagements de l'UMA
Pédagogie "Collaborer avec les établissements scolaires pour réaliser des expositions en relation avec les programmes de l’Education nationale" Accessibilité et innovation "Offrir une expérience artistique riche, immersive et disruptive, diffusée sur tous les supports (ordinateur, tablette, mobile, casque VR)". Au service des institutions culturelles "Collaborer avec les institutions pour valoriser leurs collections, les faire rayonner à travers le monde et générer de nouveaux revenus". Réaliser l’impossible "Diffuser des œuvres inamovibles ou disparues, dévoiler les réserves, créer des architectures inédites".
UMA exploite le potentiel de la réalité virtuelle pour pérenniser et diffuser l’art.
Vivez une expérience nouvelle ...
A WALK INTO STREET ART
Affiche de l'exposition A WALK INTO STREET ART, Avril 2018
Vivez cette expérience par la visite virtuelle: http://www.the-uma.org/exhibition/street_art/
Imaginez-vous déambuler dans une ville rêvée et bâtie pour l’occasion d'une exposition virtuelle. Les murs de Banksy, JR, Obey, Jef Aérosol, ou Ernest Pignon Ernest se dressent aux côtés des graffs du street art et des trains historiques du New York des années 80.
L’exposition « A Walk Into Street Art » offre l’occasion de regrouper une sélection d'oeuvres emblématiques d'un mouvement artistique, qui physiquement ne pourront jamais être mises en perspective, sauf dans un nouvel environnement créer pour l'occasion.
Le musée virtuel, musée idéalisé, va-t-il remplacer le musée réel?
Mais ce nouveau concept dérange ... Uma se défend et insiste sur son rôle de complémentarité auprès des musées existants.
L'objectif est d'offrir une expérience nouvelle, plus attractive et pédagogique afin de créer des liens avec les nouvelles générations. Rendre accessible les musées à tous les publics défavorisés, en situation de handicap ou à faible revenu, et les populations rurales éloignées des grands centres artistiques.
Mais aussi, diffuser des œuvres inamovibles ou disparues, dévoiler les réserves, Uma propose d'innover en créant de nouveaux espaces scénographiques et en permettant de découvrir l'art avec une qualité de visuelle de grande précision.
Les nouvelles technologies numériques permettent d'ouvrir des nouveaux champs d'exploration, même si rien ne remplacera l'expérience réelle, elles pourront l'enrichir. Christèle GUILLEMOT
Le 28 Novembre 2018 est sorti en salle le film Sauver ou Périr dans lequel Pierre Niney incarne le sergent Pasquier, un Pompier de la caserne de Paris qui voit sa vie basculer lors d'une intervention incendie.
Pierre Niney et Anais Demoustier heureux avant l'accident
« Le film retrace la prise en charge médicale de ce Pompier grièvement brûlé et sa descente aux enfers après son accident… » 20 minutes
Pierre Niney défiguré après son accident
Père de jumelles et marié à Cécile, Franck Pasquier obtient son diplôme de soldat du feu à la caserne des pompiers de Paris. Il consacre sa vie à son métier et à sauver des vies, jusqu’à ce que la sienne bascule lors d’une intervention.
Brûlé au 3ème degré, Franck se retrouve étranger de son propre corps et entièrement défiguré ; il va devoir apprendre à se reconstruire, accepter son handicap, et réapprendre à aimer la vie tout en disant adieu à son rêve de Pompier.
Préparation physique, exercices quotidiens et immersion dans une caserne, ce sont toutes ces étapes qui ont permis à Pierre Niney d’incarner à la perfection ce personnage et la souffrance de ce pompier au corps abîmé.
C’est un bel hommage aux hommes du feu que Frédéric Tellier nous offre à travers ce scénario inspiré d’une histoire vraie qui aura valu la note de 4,5/5 par les spectateurs d’allocine.
Pierre Niney dans le rôle de Franck Pasquier
Pierre Niney affichant sa nouvelle musculature sur son compte Instagram
Pierre
Niney s'est confié à Allocine "Le quotidien de pompier de Paris est très
exigeant physiquement. Je les ai suivi pendant 4 mois, je me suis
entraîné avec eux. J'étais suivi par une nutritionniste, des Pompiers de
Paris, un coach... Par la force des choses, en essayant de les suivre
tous les jours dans leur entraînement pendant 4 mois, j'ai pris 9-10
kilos de muscles. J'ai vraiment changé de physionomie et ça m'a beaucoup
aidé à entrer dans la peau du personnage. J'ai bien aimé ce challenge
et cette rigueur physique qui était demandée pour le rôle."
Comme l'a déclaré l'acteur sur Europe 1 « ce film est un hymne à la vie qui dit au gens : n’abandonnez pas ! c’est quelque chose qui me plaisait ... Le but était de voir les Pompiers comme on ne les a jamais vu avec un angle intime et humain et montrer que l'on peut tous être héro ou sauveteur les uns des autres, à petite ou grande échelle. »
Quand la fiction devient réalité
Pierre Niney au garde à vous dans la cour des invalides
Content que l’on montre l’homme derrière sa fonction, les Pompiers de Paris ont souhaité féliciter l’acteur pour son rôle du sergent Pasquier dans le film Sauver ou Périr.
C’est le 18 septembre dernier, lors d’une cérémonie officielle dans la cour des invalides, que l’acteur Pierre Niney recevait un grade de première classe honorifique par les Pompiers de Paris pour son rôle dans le film Sauver ou Périr. De quoi le remercier du rayonnement de leur métier, de leur brigade et de leurs valeurs mises à l’honneur à travers ce film.
Un film de Mars Production réalisé par Frédéric Tellier et joué par Pierre Niney, Anais Demoustier, Vincent Rottiers et Sami Bouajila sorti en salle le 28 Novembre 2018.
Beyoncé interpretant Love Droughtà la cérémonies des Grammy Awards 2017
Forbes, Vogue, le New York Times ou Rolling Stone, des magazines aux thématiques et audiences bien distinctes ayant pourtant un point commun : avoir reconnu la performance de Beyoncé au festival de Coachella comme un moment des plus culturellement marquants de 2018. Retour et décryptage de cet énième tour de force de la pop star.
Il faudra désormais renommer Coachella pour Beychella.
Beyoncé triomphante pour l'ouverture de son concert à Coachella en avril 2018
Beychella a été une performance reprenant à son paroxysme ces sujets de société déjà bien exploités au cours de sa carrière. La raison pour laquelle le concert est aujourd’hui désigné comme un des plus grands moments culturels de l’année 2018. Mettant en scène une fanfare, musique affiliée à la culture afro américaine universitaire, du steppin et reprenant même Lif Every Voice and Sing de James Weldon, l’hymne noir américain. Comme un pied de nez fait au propriétaire du festival, Beyoncé, première femme noire en tête d’affiche de Coachella, profite de sa notoriété maintenant bien ancrée pour délivrer des messages toujours plus visibles et agressifs.
Des leviers culturels servant à son succès populaire.
Beyoncé utilise depuis le début de sa carrière des thèmes de revendications propres à ses origines culturelles. Femme afro-américaine aux formes jugées trop généreuses par l'industrie de la mode, ses producteurs et elle ont toujours veillé à mettre en avant l’acceptation de soi dans ses textes. Une voix pour toutes celles et ceux qui se sont sentis pendant longtemps, mis sur le côté, ne correspondant pas à ce que la société définissait comme ce qu’il y a de beau ou d’acceptable. Un thème abordé dans la chanson Bootylicious ou encore Pretty Hurts, de façon orientée mais inclusive aux problématiques de chacun. Un moyen d'acquérir une grande notoriété et un capital sympathie rapidement.
Le second thème de revendication de Beyoncé a été la cause des Femmes, notamment avec le titre Run the World (Girls) cité plus tôt. Une célébrité de plus revendiquant un féminisme libre. Une forme de féminisme souvent jugée hypocrite par ses détracteurs jugeant qu’on ne peut pas se revendiquer féministe en dansant et s’habillant de manière sexy. De la façon dont un homme verrait une femme objet. Ce à quoi elle répond que la femme est libre de faits et gestes, si elle choisi de s’habiller de manière provocante c’est son choix et personne ne devrait la juger pour autant. Une cause défendue et un débat de créé ou l’art de faire parler de soi à travers des sujets de société et d’actualité.
Dernièrement, et probablement inspiré par le mouvement Black Lives Matter, Beyoncé a pris les armes pour la cause afro-américaine et contre le racisme. Elle invite la communauté noire américaine, lors de sa dernière prestation au Super Bowl, à se révolter et se battre contre les inégalités encore trop présentes aux États-Unis. Interprétant une chorégraphie faisant référence aux Black Panthers et à Malcolm X, sur son titre Formation, Beyoncé passe le message que le combat doit reprendre. Très engagée, son dernier album visuel Lemonade est un hommage aux femmes noires mettant en valeur leur beauté et leur force.
Performance de Coldplay, Beyoncé et Bruno Mars au Super Bowl 2016
Coachella, scène internationale.
Image du festival de Coachella-Californie
Couru de tous les instagramers en quête de paysages désertiques et de looks bohème-chic d'inspiration amérindienne, c’est “the place to be” en Californie au mois d’avril. Le festival de Coachella connaît un renouveau depuis plus de 5 ans. Il a su prendre le virage des réseaux sociaux à tel point qu’il en est devenu incontournable. Un festival de musique et d’art s’adressant aux connaisseurs et amateurs de rock alternatif et musique électronique devenu mainstream.
Cette année, suite à l’élection de Donald Trump aux états unis et les multiples mouvements tels que Black Lives Matter ou Me Too, de nombreux scandales ont vu le jour. Le festival de Coachella en a aussi fait les frais. C’est ainsi qu’on apprenait que le propriétaire de la marque Coachella, Philip Anschutz était un partisan de Donald Trump, d’orientation politique extrême droite et conservatrice, anti LGBT et pro-armes. Une abomination pour tous les fans de ce festival connu et reconnu comme un espace de liberté et de tolérance laissant libre court à la créativité. Suite à cette révélation le hashtag Nochella a vu le jour sur les réseaux sociaux, appelant au boycott du festival.
C’est dans ce contexte, pour le moins délicat que la performance de Beyoncé était programmée en tête d’affiche de Coachella. Attendue comme à chacune de ses apparitions publiques la chanteuse n’a pas déçu et respecté son titre autoproclamé. Retransmis en live streaming sur Youtube dans le monde entier le show à tenu en haleine pendant près de deux heures tous les curieux et fans de la Pop star. Une star de la Pop afro-américaine acceptant de performer pour le compte d’un homme d’affaire conservateur et anti LGBT ça pourrait faire scandale. Pourtant Beyoncé à une fois de plus réussi à faire l’unanimité sur la qualité de sa performance sans éveiller la voix des critiques. Décryptage et explication de son succès.
Reine de la scène.
Qu’on l’aime ou pas il y a une chose qu’on ne peut pas contredire : lorsque Beyoncé fait son show elle met tout le monde d’accord. Elle crée l'événement à chacune de ses tournées en associant chants, chorégraphies, lumières et productions filmées. Une artiste qui légitimise son surnom “Queen B” à travers des performances exceptionnelles données lors de cérémonies ou évènement planétaires. En inventant et réinventant les manières de se produire sur scène, la chanteuse se place en précurseur et devient l'icône pop à suivre.
Performance de Beyoncé aux Billboard Music Awards 2011
En 2011 lors des Billboard Music Awards, la star crée l'événement en interprétant son titre Run The World (Girls) devant un parterre de célébrités. En associant une chorégraphie millimétrée à des effets spéciaux et des hologrammes visibles en direct par tous les spectateurs et téléspectateurs, le spectacle surprend et devient iconique. Cette performance a été relayée par les médias du monde entier et inspiré beaucoup d’autres artistes dans tous les domaines. L’humoriste française Florence foresti ouvrira d’ailleurs en 2012 son grand spectacle “Foresti Party”, premier one woman show représenté sur la grande scène de Paris Bercy, avec un hommage, ou plutôt une parodie, de cette chorégraphie innovante.
Le Super Bowl est l'événement sportif le plus regardé aux États-Unis et l’un des plus regardés dans le monde entier. A cette occasion les marques paient des fortunes pour faire partie des spots publicitaires diffusés pendant le match et un artiste est choisi chaque année pour animer et délivrer une performance pendant les quinze minutes de mi-temps. Cette scène offerte à la Pop culture à vu passer les plus grands noms de la Pop tel que Michael Jackson, Madonna ou le groupe U2. En 2013 c’est Beyoncé qui prend les rênes de la scène pour offrir une prestation inédite. Reprenant les plus grand tubes de sa carrière elle se place elle même comme méritante d’un show hommage et ça fonctionne. Treize minutes de chants et de chorégraphies qui marqueront l’histoire de la mi-temps du Super Bowl.
Au delà de ces exemples Beyoncé prouve à chacune ses apparitions publiques qu’elle crée l’évènement et fait la différence. Lors de ses performances aux MTV Video Music Awards elle présente des spectacles de plus de quinze minutes reprenant l’ensemble des tracklists de ses albums. En 2014 un medley de son album éponyme BEYONCE, album sorti par surprise, sans promotion, ayant accompli des records de vente. En 2016 c’est son album Lemonade qui est mis à l’honneur de la même façon. Des performances bien loin des performances habituelles. De l’artiste qui se plie au format c’est le format qui se plie aux exigences de l’artiste.
Pop culture élevée au rang de culture.
Beyoncé une icône de la Pop culture, s’élevant artistiquement par l'amplitude de ses performances, au rang d’une culture souvent jugée plus élitiste. Avec son dernier clip APESHIT en collaboration avec son mari Jay-Z, le couple star se rend éternel, au même niveau que les plus grandes œuvres de l’Histoire en se mettant en scène dans le musée du Louvre. Une consécration pour une star qui a su faire la différence par ses chants, ses chorégraphies mais surtout ses engagements et une communication en béton. Malgré de nombreux scandales qui auraient pu détruire sa carrière, Beyoncé résiste et continue d’écraser la concurrence. Une question se pose alors, la performance Beychella représente-t-elle l’apogée de sa carrière ?
L’exposition ON AIR, oeuvre de Tomás Saraceno qui s’expose au Palais de Tokyo, bouscule notre perception du Monde. En nous immergeant dans un environnement où les araignées sont architectes, où l’air, les sons, l’Univers et l’Homme sont liés et cohabitent malgrés eux, il nous invite à réinventer un avenir meilleur.
L’ARAIGNEE
En entrant dans l’exposition, nous sommes plongés dans le noir et évoluons avec précaution entre les pièces d’une œuvre (Webs of At-tent(s)ion) composée de 76 toiles d’araignées hybrides tissées par différentes espèces d’araignées.
Entendre la voix de l’air
Accrochées à des structures cubiques, les toiles flottent et résonnent dans l’air. Ces mouvements invisibles étant provoqués par les changements de température, le flux et la respiration des visiteurs.
Les vibrations de certaines de ces toiles sont amplifiées par des micros spécifiques, nous permettant d’entendre la voix de l’air.
Cette constellation de toiles nous invite à réfléchir à notre coexistence avec les araignées.
@Tanya Bonakdar Gallery
Oeuvre Webs of At-ten(s)ion
Eprouver les mouvement de l’univers
À la rencontre de ces toiles nous prenons conscience de leurs incroyables facultés. Car il ne s’agit pas seulement d’un piège, d’une maison, ou d’une incroyable architecture. Il se pourrait qu’une toile puisse ressentir les vibrations créées par des évènements cosmiques permettant potentiellement à l’araignée de détecter les vibrations de la collision de deux trous noirs survenue il y a plus d’un milliard d’années.
Cette œuvre (Event Horizon) révèle d’autres échelles de perception et de sensibilités. Désormais tout comme les araignées, nous devenons capables d’éprouver les mouvements de l’univers.
@Tanya Bonakdar Gallery
Oeuvre Webs of At-ten(s)ion
L’AIR
Une autre salle met en perspective les différentes manières avec lesquelles les mouvements des humains, des non-humains et des vents affectent et sont affectés par l’air qui les entourent (Aerographies).
Des stylos sont suspendus à des ballons et répandent de l’encre faite de pigments de particules de carbone noir issues de la pollution de Mumbai. Ces ballons flottent librement dans l’air, sans énergie fossile, avec pour simple moteur les courants d’air créés par les mouvements des visiteurs.
Les humains pourraient-ils un jour vivre dans les airs ?
Tomàs Saraceno met ensuite à l’honneur l'argyronète aquatique (espèce d’araignée vivant sous l’eau) (Underwater Spider). On s’interroge alors sur la capacité des espèces à transformer leur manière de vivre pour s’adapter à de nouveaux environnements. LES ONDES
Parmi les œuvres surprenantes l’on peut citer “ Radio Galena”, une vraie pierre agissant comme une radio capable de réceptionner des ondes radioélectriques sans être connectée à un réseau électrique, batterie, panneau solaire ou appareil électronique.
Cette pierre démontre qu’il est possible de capter des fréquences écologiques et que même les objets inanimés peuvent nous amener sur les ondes.
@Studio Saraceno 2018
Pierre "Radio Galena"
L’HOMME ET L’UNIVERS
Dans une immense salle en noir et blanc nous assistons à une succession d’éclipses solaires (A Thermodynamic Imaginary). Des ombres en forme de planètes, nous rappelle notre échelle dans le cosmos et mettent l’accent sur le fait que l’humanité repose sur une alliance réciproque entre les éléments et leurs effets.
@Tanya Bonakdar Gallery Salle d'exposition de l'œuvre A Thermodynamic Imaginary
ALGO-R(H)I(Y)THMS
Libre de tous vêtements encombrants ou chaussures, nous sommes invité à entrer dans l’œuvre Algo-r(h)i(y)thms, qui semble être une toile d’araignée à taille humaine composée de centaine de cordes.
@Tomas Saraceno Salle d'exposition de l'œuvre participative Algor(h)i(y)thms
En passant nos doigts sur les cordes et en les pinçant délicatement, nous créons de la musique.
Chacune des cordes résonne à une fréquence différente, certains signaux sont audibles, d'autres non. En s'allongeant au sol, on peut sentir les vibrations grâce à un système d’amplification.
AEROCENE
Représentant majeur de l'art environnemental contemporain, Tomàs Saraceno présente également sa vision de l'Aerocene, un mouvement global pour la conscience environmentale, innovante et créative.
“How can we find a way to levitate, without any violence to the earth ?”
La communauté Aerocene prône une collaboration éthique avec l'atmosphère. Pour imaginer de nouvelles manières d’habiter les airs, sans frontière et sans énergie fossile, Aerocene envoi des personnes dans les airs grâce à la seule énergie solaire et fait voler des sculptures plus légères que l’air sans énergie fossile, hélium ou hydrogène.
@Laura Trejo Studio Tomas Saraceno
Montgolfière aérosolaire dans le désert blanc en Argentine
Jeu subtil entre le visible et l'invisible, ces structures aériennes obligent à un autre regard.
"Nous sommes nombreux sur la planète et nous avons conçu cette exposition comme une sorte de questionnement sur nos relations les uns avec les autres, nos relations avec le monde,
les planètes, l'univers." T.S
@Tomas Saraceno 2017
Ballons solaires activés par la chaleur dans le désert blanc en Argentine
REPENSER POÉTIQUEMENT NOTRE MANIÈRE D’HABITER LE MONDE
Tomàs Saraceno invente l’avenir et bouscule notre perception de l’environnement, il noue des fils entre les particules de poussière cosmique, l’architecture des toiles d’araignée et les futurs flottants
ON AIR met à l’honneur des événements invisibles, qui composent la nature dont nous faisons partie. Elle célèbre de nouvelles manières d’imaginer une planète libérée de frontières et d’énergies fossiles et nous invitent à repenser poétiquement notre manière d’habiter le monde et à réévaluer notre manière d’être humain.
TOMÁS SARACENO
Tomás Saraceno est un artiste contemporain Argentin.
Après avoir obtenu un master en architecture à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts (à Buenos Aires), il a poursuivi ses études en Europe, en étudiant les beaux-arts (à Francfort) puis en suivant un master d’art et d’architecture (à Venise). Depuis, l’artiste vit et travaille à Berlin.
Il expose dans le monde entier (Venise, Berlin, New York, Paris, Buenos Aires, San Francisco, Versailles) et collabore avec des institutions telles que la Nasa, le CNES, et le MIT.
Portrait de Tomas Saraceno
ON AIR
Son travail regorge de références empruntées aux mathématiciens, astronomes et astrophysicien, ON AIR n’est pas une exception.
L’exposition fusionne de multiples thématiques dont l’art, la poésie, l’architecture et l’astrophysique.
Elle introduit des entités qui peuplent l’air et la manière avec laquelle elles nous affectent : du dioxyde de carbone (CO2) à la poussière cosmique, des infrastructures et fréquences radio à de nouveaux couloirs de mobilité aériens. Elle nous incite à réfléchir sur notre empreinte sur l’environnement et le Monde ainsi que sur notre rôle dans cet écosystème en mouvement, où cohabitent humains et non-humains, et où des mondes fragiles, et éphémères s’unissent.
Les sportifs se servent souvent de leur notoriété pour soutenir une cause. C’est ce que les Rapaces de Gap ont fait. Le samedi 3 novembre, à l’occasion d’un match face aux Pionniers de Chamonix, les Rapaces de Gap ont fièrement affiché un nouveau style. C’est moustachu et vêtus d’un tout nouveau maillot que les joueurs ont fait leur apparition sur la glace.
Mais pourquoi ce soudain changement ?
L’équipe de hockey de Gap a décidé cette année de soutenir une cause et notamment celle de la santé masculine. En effet, si les joueurs ont arboré fièrement une moustache lors du match contre Chamonix, c’est parce qu’ils soutiennent tout au long du mois de novembre la fondation "Movember".
« Nous sommes fiers de tout ce que nous avons réalisé, mais nous n'avons qu'une seule définition du succès : financer des solutions révolutionnaires qui apportent des améliorations concrètes à la vie des patients atteints du cancer de la prostate, du cancer des testicules, de problèmes de santé mentale et d'inactivité physique. Nous souhaitons insuffler plus de vie à nos pères et à nos fils », lancent des membres de cette fondation.
La fondation "Movember" ?
C’est un mouvement qui a été lancé en 2003 en Australie. Il naît de deux amis australiens qui se lancent un défi : celui de réhabiliter le port de la moustache dans le but de sensibiliser le grand public aux cancers de la prostate et des testicules, qui sont les deux cancers les plus fréquents chez les hommes.
Le but de cette fondation consiste donc à sensibiliser et à lever des fonds pour la recherche en faveur des maladies masculines. Son nom, "Movember" vient de la contraction de "Mo" qui signifie moustache en Australie et de "November" qui fait tout simplement référence au mois de novembre.
A partir du 1er novembre, les hommes qui souhaitent participer au Movember et que l’on appelle les "Mo Bros" doivent se raser complètement. Ils sont ensuite invités à se laisser pousser la moustache pendant les trente jours que dure le mois de novembre. Le but étant de sensibiliser l’opinion publique aux problèmes de santé masculine et aux dépistages des différents cancers qui frappent les hommes.
C’est donc pour cette raison que les joueurs de l’équipe de Rapaces de Gap se sont laissé pousser la moustache pour ce mois de novembre. De plus, pour montrer leur soutien à la fondation, ils ont également laissé leurs fameux maillots bleus des Gapençais au vestiaire afin de revêtir un tout nouveau maillot couleur vanille chocolat et orné d’une grosse moustache en rappel au mouvement "Movember".
« Notre objectif est de contribuer à l'échelle mondiale à ce que les hommes puissent mener une vie plus heureuse, plus saine et plus longue. Cette ambition est le pilier de toutes nos actions, le moteur derrière nos campagnes, notre stratégie de financement et notre vision de l'avenir », expliquent les membres de cette dernière.
Toutefois, c’est une première pour les Rapaces de Gap qui n’avaient encore jamais participé au mouvement "Movember". Et sur la glace, ce nouveau maillot a porté chance aux Rapaces. Les joueurs ont remporté la rencontre 4-2 signant ainsi leur cinquième victoire consécutive à domicile.